Les moyens modernes de communication – internet, les réseaux sociaux et leurs fake news – sont un des vecteurs sinon un des facteurs les plus actifs dans la manipulation des esprits. La question que cela pose est de savoir si les discours publics sont devenus intrinsèquement manipulatoires, avec la montée en puissance d’une opinion objet de tous les désirs d’appropriation, dans le domaine politique à des fins de pouvoir, dans le monde commercial à des fins de profit et médiatique à des fins de concurrence.
L’enquête montre que tous les actes de discours ne sont pas également manipulatoires et que la manipulation n’est pas le seul fait des puissants, exercée de haut en bas : elle s’exerce aussi de bas en haut ou de façon horizontale.
Quels sont les rapports du sujet à la vérité ? Comment la vérité peut-elle être travestie ? Comment un discours manipulatoire opère-t-il ? De telles questions conduisent à examiner la post-vérité, notamment sous les traits du négationnisme et du complotisme, mais aussi à interroger la crédulité du public et le rôle de la presse écrite et audiovisuelle dans la propagation de fausses nouvelles.
978-2-35935-316-7, 16 x 24 cm, 176 pages, 19 euros